La psychanalyse en droit

Article écrit par Maître Kopf, conférencier au sein de l’Association de Formation Psychanalytique et de Recherches Freudienne, intitulé « L’inconscient est-il structuré comme un langage judiciaire ».

Lors d’une conférence consacrée au langage, ou plus exactement à la question suivante : « L’inconscient est-il structuré comme un langage ? », j’avais pu remarquer que Marcel Czermak ne cessait de parler de l’affaire du trou. Je pense qu’effectivement, il parlait de l’acte primitif mais je ne pouvais m’empêcher de penser en moi-même que son inconscient parlait du judiciaire : l’affaire Dutroux (à voir…). Je me risquai alors à formuler cette proposition : Et si, en fait, l’inconscient était structuré comme un langage judiciaire ?

Et si cette structure judiciaire du langage permettait en fait à l’humain d’échapper à la peur incroyable qui l’accompagne depuis l’enfance, peur fondée sur l’affrontement de la mise en accusation de l’humain à la suite du péché dit originel (à moi, Freud !), accusation qui finira inéluctablement par le procès dit du Jugement dernier (à moi, Jung ! ) (Les avocats ont manifestement un bel avenir devant eux.)

Affronter dans son inconscient l’incessante angoisse de ce procès peut sans aucun doute donner naissance à une énergie qui permet à l’inconscient de se structurer en langage de plaideur aux seules fins d’élaborer un système paradoxal, lieu du débat possible où peut être traité le procès de son origine, c’est-à-dire le procès de ses parents, le procès du trou.

Abordant le sujet du débat oral, je m’étais permis un exercice qui démontrait évidemment que toute oralité était folle, voire dangereuse. Ce mode d’expression imprévu faisait souvent rire, mais pouvait déplaire aux juges présents dans une assemblée de psychanalystes. Peut-être les magistrats avaient-ils fait eux-mêmes un double exercice de refoulement pour éviter la folie du procès résultant de l’acte primitif.

Pourtant, ils sont évidemment le langage du droit puisqu’ils l’énoncent dans la jurisprudence. Se situeraient-ils alors sur ce terrain hors de tout risque dans le seul but d’éviter l’affrontement avec l’abrupt du réel ? Le système paradoxal serait ainsi mené dans cette profession à sa perfection et les juges n’auraient plus besoin ni d’humour, ni de rire (avez-vous par ailleurs déjà vu rire un juge ?).

Mieux, grâce à cette construction qui ne fut étrangement jamais remise en question, quels que soient les régimes, évitant l’abrupt du réel, plus rien de ce qui est adressé directement sans aucun détour et que seul le fou entend ou énonce ne pourrait devant eux être présenté.

Voilà une belle fiction qui peut protéger des remous de la réalité : la paix comme en Suisse ! (Un vrai rêve de chocolat.) Les jeux de mots seraient bannis (alors même qu’ils permettent peut-être de voir le non-sens, si près du sens, prendre un autre sens). Les juges, tous en robe, parleraient ainsi, grâce à la jurisprudence, comme une mère sans trou, en tout cas, sans trou de mémoire. (Vous remarquerez ici cependant que les Suisses également ont de réels trous de mémoire, surtout depuis 1940, ce qui constitue un symptôme à visiter.)

Il me fallait donc incontestablement, pour traiter de la folie administrative (et pour ne pas tomber dans l’affaire Dutroux), commettre ce qui pour moi est un acte réellement fou, à savoir écrire ce que j’avais à dire oralement. Mais j’allais alors supprimer un risque que je côtoyais sans cesse, à savoir qu’en me jouant des mots, je pouvais essayer d’approcher l’angoisse aux fins d’apercevoir son propre mécanisme. Il devenait donc urgent que j’écrivisse un texte en me cantonnant strictement à présenter, et Dieu sait s’il y en a, des absurdités administratives que l’on peut, au gré des prétoires et si on les fréquente, croiser aisément.

Qui, en effet, n’a pas divorcé ou connu quelqu’un qui divorçait et ne s’est pas heurté à l’absurde de la procédure ? Qu’importe si vous annoncez à votre avocat que vous divorcez parce que votre mari vous trompe : il vous répondra indubitablement que ce qui importe, ce n’est pas ce que vous dites, même si c’est vrai, mais ce que vous prouvez même si c’est faux.

Peu importe si vous énoncez que l’adultère est la conséquence et non la cause de la rupture du lien conjugal, pourvu qu’il y ait un bon constat, de bons témoins et peut-être un bon avocat qui sait présenter les choses dans le sens du souhaité et non du réel et montrer ses preuves, tout en évitant les pièges de la procédure qui sont autant de trous cachés dans lesquels il convient de ne pas laisser tomber l’argument. Et si, par erreur, vous vous refusez à entrer dans cette spirale dégradante de la preuve caricaturale en vous acharnant à expliquer que ce qui compte est votre parole, vous perdrez votre procès, ce qui permettra à votre avocat de vous annoncer (toujours avec ses honoraires) qu’il vous l’avait bien dit – car les avocats disent toujours bien les choses et demandent toujours très peu d’honoraires.

À ce stade de la rédaction de mon exposé, je me suis senti paisible : l’évocation des honoraires procure toujours un peu de paix (c’est mon côté suisse).

Je me suis mis à transcrire une pensée lue dans un livre de Jean-Claude Lavie : « Le constat hégélien qui affirme que le réel est rationnel a la particularité inhérente de permettre au psychisme d’organiser rationnellement ce qu’il perçoit et uniquement ce qu’il perçoit. Ainsi les lapins qu’on voit sortir du chapeau ne surprennent que ceux qui ne les y ont pas vu mettre. »

Mais que venaient faire les lapins dans mes procès, dans ma pensée et dans cet exposé ? Était-ce encore lié à l’affaire du trou, seule issue du clapier ? Soudain, devinez quoi, Bip ! Le bruit désormais familier du portable : la relation brute en temps réel à laquelle il est impossible d’échapper alors qu’il n’y a que dans le possible impossible qu’il est possible que ça advienne ou que ça n’advienne pas.

Il s’agissait d’un bébé qui s’apprêtait à naître mais dont la mère avait décidé d’accoucher sous X. Et il hésitait d’advenir à la vie compte tenu de cette décision. Je lui ai immédiatement expliqué que cette position juridique était tout à fait normale et que bien heureusement, c’était un droit désormais acquis pour les femmes.

Il prononça alors cette phrase étrange : « J’aurais aimé naître de et non sous. » Et il ajouta : « Mais pourquoi naîtrais-je sous X, c’est-à-dire sous l’effet de l’ecstasy qui rend fou ? »

Et là, je me suis réellement rendu compte qu’il s’agissait de quelqu’un de manifestement « dérangé ». Je lui ai donc rappelé la loi qui, elle, ne pouvait être folle puisqu’elle était la loi ! La loi naturelle, puisqu’elle est naturellement la loi (à moi, Fliess ! ).

Certes aujourd’hui, il existe une certaine propension à vouloir modifier l’effacement de la trace du trou. Mais de toute façon, s’agissant d’un droit acquis par la femme qui peut refuser de dire son identité à un enfant, des papiers en ce sens seraient établis et il serait, qu’il le veuille ou non, déclaré être né sous X lorsqu’il aurait fini de sortir du trou.

« Sale affaire », me dit-il. Et il ajouta : « Je ne veux pas naître sous X, ni même de père ou de mère inconnus, ni même de père ou de mère légitimes. Simplement, selon la loi du 29 juillet 1994, puisque j’ai droit au respect de l’être humain dès le commencement de ma vie, je veux entendre la voix de ma mère qui me présentera le monde en me disant qui elle est et qui est réellement mon père. »

Lorsque j’entendis cette exigence, je me suis sérieusement fâché et je lui ai posé immédiatement ces questions : « Depuis quand l’enfant a-t-il l’intuition de la loi ? Comment un “avorton” pourrait-il exiger que les femmes disent la vérité sur la filiation ? Où y a-t-il une loi obligeant une mère à dire la vérité sur le père ? »

Il me fut facile de lui préciser que de toute façon l’action en recherche de paternité était confinée dans le temps. En effet, elle ne peut s’exercer que dans les deux ans de la naissance (ou, si le père est absent et que la naissance lui est cachée, dans un délai tout aussi court dès qu’il en a connaissance). Enfin, je lui ai précisé que, quant à lui, il ne serait pas possible qu’il sache qui était son père puisque, encore une fois, étant né sous X, il n’aurait nullement la possibilité de retrouver la trace de sa filiation biologique naturelle et paternelle.

Il n’y a pas de trace dans l’affaire du trou, qu’on se le dise !

Je me suis alors rappelé à ce moment même de mon explication que j’avais en son temps reçu une jeune femme fort jolie à mon cabinet, qui avait décidé de divorcer.

Elle était mariée à un commerçant nancéien. De leur union était né un enfant alors âgé de 4 ans. Elle avait décidé de refaire définitivement sa vie après avoir beaucoup réfléchi et hésité (son mari était hélas riche, mais son amant heureusement pauvre). Elle me précisa qu’elle ne savait pas au juste qui était le père de son enfant et m’avait demandé s’il était possible de procéder à un examen du code ADN. Je lui ai alors expliqué ce qu’était la loi en la matière, mais cette jeune femme frappa vigoureusement du poing sur mon bureau en m’indiquant : « J’ai quand même le droit, Maître, de savoir qui est le père de mon fils. »

Dont acte !

J’ai, bien entendu, acquiescé à son indignation, mais lui ai expliqué qu’en France, il était impossible en dehors des actions en recherche et contestation de paternité de solliciter ce type d’examen, fût-il sanguin. Elle a donc décidé, avec son amant et son fils, d’aller en Belgique puisque ce pays permet sous contrat notarié de procéder à l’examen ADN souhaité.

Après ce voyage, cette fort jolie cliente est revenue à mon cabinet, avec son amant, tout à fait rassurée : l’enfant était bien de l’amant, ce qui par ailleurs physiquement semblait évident. Nous abordâmes alors le problème du divorce et je posai la question fatidique, à savoir : que faire au niveau de l’enfant ? La mère m’indiqua tout de go : « Il est hors de question que je prive mon fils de sa filiation légitime, surtout que son père l’aime. » (Lequel, Madame ?) Et l’amant, fâché, d’ajouter aussitôt : « Il est hors de question de supprimer le droit d’hériter de son père à Guillaume : nous l’aimons réellement tout de même ! » Tout était dit.

C’est fou, ai-je alors pensé tout bas, ce que la révélation de la filiation peut être liée à la transmission… des biens. Heureusement que tout un chacun sait aimer ses enfants. Sur ce sujet, aucun doute n’est possible. Mieux, aucune formulation du commencement d’un doute n’est envisageable. Aimer, quel beau mot immémorial ! (comme la moralité des Suisses).

J’eus encore quelques instants le vertige (devant le trou de mémoire et le vide inhérent à l’usage du mot d’amour), mais heureusement je me suis rassuré en constatant que nous avions des lois solides sur la filiation. Je me suis épongé le visage tout en me posant la question suivante : pour un enfant, est-il plus important d’être pauvre mais fils de ou d’être riche sans savoir réellement quelle est sa filiation ?

J’ai fait : « Hum, hum. »

J’ai déclaré que la séance était finie, je me suis levé et j’ai attendu debout le paiement de mes honoraires en espèces. Il me fut alors rappelé vertement que je n’étais pas psychanalyste, mais avocat et qu’il convenait que j’établisse une facture avec TVA, s’il vous plaît.

Après avoir laissé du temps au temps, j’écrivis : « Est-ce que la réalité d’une loi existe hors de son évocation ? Défendre avec vigueur le droit, n’est-ce pas être fier du pouvoir qui enchaîne ? Où en est l’affaire Dutroux ?»

Soudain, Bip !

C’était l’enfant en train de naître sous X.

« Coucou, me dit-il, je suis né et j’ai, conformément à la loi de 1994, décidé de ma vie. Je serai un sans-papiers ! »

Alors là, je fus certain qu’il s’agissait d’un fou car un sans-papiers, ça n’existe pas et ça ne peut pas exister.

On ne peut être né que si on possède un acte de naissance.

On ne peut être marié que si on bénéficie d’un acte de mariage (et protégé si on a eu la prudence d’établir avant un contrat ).

On ne peut être divorcé et se remarier que s’il vous est délivré un acte de divorce.

Et surtout on ne peut réellement être mort qu’après qu’un médecin a dressé un acte de décès. Nul ne peut être mis dans un trou sans un écrit !

J’ai alors déclaré à mon étrange interlocuteur que les sans-papiers ne pouvaient exister, n’ayant par ailleurs aucun lieu de résidence. C’est pourquoi, lui expliquai-je, ils se réfugient dans les églises. C’est en effet un endroit où les vieilles dames qui ont peur de mourir viennent prier Dieu en lui demandant l’impossible.

Sempé dessine une bourgeoise âgée, à genoux dans une cathédrale majestueuse, qui prie en disant : « Mon Dieu, donnez-moi la foi et à Raoul l’énergie. » C’est habitée de ce fol espoir qu’elle met une pièce dans le trou du tronc avant d’aller saisir un cierge (Sempé est éternel, évidemment !)

L’église, le temple, c’est le lieu où l’on prie un célèbre sans-papiers qui n’a pas d’acte de naissance puisqu’il dit qu’il n’est jamais né et qui n’a pas d’acte de décès puisqu’il déclare être vivant pour les siècles des siècles (amen !). Il a même été jusqu’à brouiller les pistes en prétendant que son nom ne pouvait pas s’écrire et qu’on n’en connaîtrait jamais les voyelles.

Alors j’ai dit au « gamin » né sous X : « Tu veux ressembler à ça ? » Il m’a dit « non » en pleurant : « Finalement, ce sans-papiers me fait peur, je veux être comme tout le monde ! »

J’eus alors une idée géniale et je me suis rappelé que le tribunal administratif de Besançon était tout à fait novateur. Je lui ai illico presto indiqué que j’avais trouvé une solution jurisprudentielle fort simple pour répondre à son angoisse d’être comme tout le monde avec une filiation légitime : j’allais présenter une requête devant le tribunal administratif de Besançon en vue de son adoption plénière afin qu’il puisse être accueilli par un couple qui n’attendait qu’une chose, celle d’aimer un enfant puisqu’il s’agissait d’un couple de femmes homosexuelles qui venaient de se pacser.

Quoi de plus évident pour un juriste que de bien traiter du problème d’un enfant qui, manifestement, eut avec sa mère biologique des problèmes (tous les juges pour enfants le font, non ?). Par l’action que j’engagerais, il aurait la possibilité de structurer son langage en parlant à sa maman et… à sa maman.

Vous imaginez combien je fus content de ma trouvaille.

Je me suis alors dit que seules les solutions proposées par le droit et le langage tenu par les tribunaux pouvaient nous préserver des fous.

C’est ainsi qu’en paix, je pus terminer d’écrire mon propos en prenant toujours plusieurs notes dans le livre de Jean-Claude Lavie, L’amour est un crime parfait (comme tout le monde le sait, par définition, un crime parfait ne se découvre jamais et rien ainsi ne peut être écrit à son sujet). Je fus très heureux d’y retrouver l’énonciation contenue dans l’argument, à savoir : « Ne nous différencie du délirant que la capacité de changer de discours, ce qui est plus facile à dire qu’à faire. »

Mon Dieu, que c’était beau ! Intellectuellement excité par ces idées, j’ai décidé de préparer ma conclusion en m’inspirant de ce genre dubitatif très à la mode.

À bas les certitudes, à bas Dieu. Vivent les Pacs, vive la conception in vitro. À bas les pères. Tout peut être dit et son contraire. Les enfants sont des pervers polymorphes à la recherche de la scène primitive. La scène primitive (à travers le sort qui lui est fait) a tout pour organiser jusqu’à la faculté même de penser, etc.

Il était bon de s’éloigner du trou.

Et bien entendu, au moment où je terminai mon écrit, savez-vous ce qui s’est passé ?

Bip !

Le temps ayant laissé du temps au temps (il faut toujours laisser du temps au temps), l’enfant né sous X adopté plénièrement était devenu un grand jeune homme de 15 ans qui téléphonait au pauvre avocat que je suis pour dénoncer l’une de ses deux mères adoptives qui venait de le violer.

Alors là, j’ai éclaté de rire. Je lui ai dit : « Mon pauvre ami, voilà justement ton problème qui vient d’être traité par la jurisprudence suprême. »

En effet, la Cour de cassation, en novembre 1998, a déclaré qu’il ne pouvait pas y avoir de viol d’une femme envers un garçon, en étant précise sur le sujet. Elle a énoncé « qu’il n’était pas raisonnable de penser que le jeune homme, objet du procès, avait été violé par sa belle-mère entre ses 13 et 19 ans parce que, tels que Dieu les a créés chacun, il n’y en a qu’un qui peut pénétrer l’autre ». (Si la Cour de cassation en appelle désormais à Dieu ! ) Elle a donc décidé : « Comme il ne peut y avoir viol, il n’y a pas eu viol » (sic).

Voilà ce que je pus opposer à cet adolescent né sous X désormais en filiation légitime d’un couple homosexuel pacsé. Il m’a alors dit : « Un gouffre s’ouvre devant moi. » « Non, lui ai-je aussitôt répliqué, car il ne peut jamais y avoir bien longtemps de vide juridique ! »

Voilà, on peut constater qu’il est totalement fou d’imaginer un seul instant qu’il y avait du fou dans le flou du droit et de l’administratif.

Toutes les règles en effet nous préservent de la folie et notamment de celle engendrée par certains enfants à l’encontre des droits acquis et « sacro-saints » des femmes, lesquelles, bien entendu, n’ont jamais rien à voir avec l’affaire Dutroux car les statistiques, qui sont incontestables et qui constituent certainement un vrai langage, nous rappellent que sur une population carcérale actuelle de 50000 personnes, il n’y a que 2000 femmes en prison, soit moins de 4 %.

Force nous est alors de constater que nos charmantes compagnes sont rarement des délinquantes, qu’elles enfreignent peu la loi, ce qui permit à Georges Brassens (que j’ose, et je m’en excuse, pasticher) d’affirmer en utilisant, lui aussi, une statistique réelle que : « 95 fois sur 100, la femme est fidèle en baisant, qu’elle le taise ou le confesse, c’est à son mari qu’elle a dédié ses fesses. »

Brassens, quel trou… badour !

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